Publié le : 
August 31, 2023
Modifié le :
September 5, 2023
Auteur :
Freebe
Modifié le : 

[Interview freelance] Elise Féty, rédactrice web

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image [Interview freelance] Elise Féty, rédactrice web

C’est le retour des portraits d’entrepreneurs sur le blog !

Chaque mois, on part à la rencontre d’un ou une freelance passionnée par son métier. C’est l’occasion de revenir sur son parcours et de dénicher quelques conseils pour mieux vivre ton activité indépendante.

Cette fois-ci, on est très heureux de te présenter Elise, développeuse web et rédactrice freelance. C’est parti !

Hello Elise, peux-tu commencer par nous présenter ton activité freelance ?

Je suis rédactrice SEO et développeuse web freelance. C’est une double compétence qui me permet de rédiger des contenus optimisés tout en créant le site web autour, pour que tout soit un ensemble cohérent. Je suis spécialisée plutôt sur les sites vitrines. Généralement, j’accompagne des clients qui n’y connaissent pas grand-chose à internet et qui ont besoin de quelqu’un de confiance pour se lancer ou améliorer leur site.

Avoir ces deux côtés littéraire et technique, c’est donc un avantage que je peux mettre en valeur auprès de mes clients. Pouvoir les aider aussi bien sur la technique que les contenus, c’est un positionnement particulier, mais surtout très complémentaire. Ça me permet d’avoir une vision d’ensemble des besoins de mes clients et de les traduire correctement.

Ça ne m’empêche pas de continuer à apprendre et me former en freelance, au contraire. En ce moment, je complète mes compétences avec des formations en copywriting et SEO par exemple.

Quel a été ton parcours pour devenir développeuse et rédactrice freelance ?

J’ai donc plusieurs casquettes aujourd’hui, car je suis à la fois littéraire et dans la technique. À la base, j’ai fait des études littéraires jusqu’à un Master 1 en édition et 2 années en prépa littéraire, en plus d’une licence de philosophie. Bref, un bon mix !

Ensuite, je me suis réorientée dans le web, car je sentais que le domaine de l’édition n’était pas pour moi. Et puis, j’ai toujours été très geek, du genre à apprendre le HTML en cinquième (via le Site du Zéro, pour les anciens du web). Je suis donc repartie sur une licence dans les métiers du multimédia et de l’Internet.

Ça me fait donc 4 ans d’études en parcours littéraire et 3 ans en web où je me suis plutôt formée sur le développement front. Ce qui m’a amené à travailler dans une agence web où j’étais développeuse front-end et intégratrice. Ça m’a permis aussi d’apprendre à gérer des projets web, notamment dans le secteur public.

Qu’est-ce qui t’a donné envie d’être freelance ?

Il faut savoir que j’avais déjà un bon exemple dans ma famille, puisque ma sœur a toujours été freelance. De mon côté, je ne me voyais pourtant pas prendre autant de risques quand j’étais étudiante. Je voulais juste un salaire, puis rentrer chez moi pour jouer aux jeux vidéo. 😂

Mais, de fil en aiguille, j’ai voulu pousser mon activité professionnelle plus loin, en partant de mon côté et en quittant la boîte dans laquelle j’étais. J’avais envie d’être indépendante moi aussi et de travailler sur des projets qui me ressemblent plus.

Je me suis lancée après une rupture conventionnelle, déterminée à lancer ma propre entreprise. Pour moi, ça a été comme me réveiller (à 26 ans !) alors que j’étais en CDI après mes études. J’avais poursuivi une voie classique, et finalement, je me suis retrouvée sans possibilité d’évoluer à mon rythme. Et puis, j’ai toujours aimé les défis, alors j’avais envie de repousser mes limites !

On ne va pas se mentir, j’avais des objectifs financiers plus importants aussi. Envie de me faire plaisir, de voyager, d’acheter une maison, etc. C’était compliqué de progresser à ce niveau-là en étant salariée avec un plafond de revenus fixe. Côté compétences, j’avais aussi envie d’apprendre d’autres langages de programmation, d’autres compétences SEO, etc.

Prendre la décision de me lancer en freelance, ça a été un processus sur deux ans. J’avais déjà l’idée, mais elle a vraiment germée pendant la période Covid. Et je ne regrette pas du tout malgré les difficultés !

Si tu devais recommencer, quelle erreur éviterais-tu dans ton parcours de freelance ?

Jamais je ne créerai une EURL pour débuter dans l’entrepreneuriat ! Si j’avais su, je serais directement allée vers la micro-entreprise. Il faut dire que je n’ai pas réellement été accompagnée dans la création de mon activité freelance. Je suis plutôt timide et j’aime bien apprendre dans mon coin, ce qui n’est pas toujours une bonne idée !

J’avais de l’argent de côté, j’avais vu sur internet les coûts d’une EURL, je savais que je voulais un jour embaucher une équipe et évoluer vers un format agence. Au final, ça s’est mal passé. La création de mon EURL a pris beaucoup de temps (et tout n’est pas décrit sur internet !) et a coûté bien plus d’argent que prévu, à la création et en gestion.

J’étais au chômage grâce à ma rupture conventionnelle et toutes mes économies sont passées dans la création de l’entreprise. Sauf qu’au début, j’avais peu de clients et les projets web que je décrochais prenaient beaucoup de temps. J’ai travaillé sans réussir à être rentable pendant un bon moment. Bref, mon EURL a été un gouffre financier jusqu’à sa fermeture. Et même la fermeture a été compliquée, je n’ai même pas pu récupérer ce que j’avais investi dans ma propre entreprise.

Maintenant, je suis en auto-entreprise et ça va beaucoup mieux. J’ai aussi réussi à développer ma clientèle depuis, et tout roule !

Aujourd’hui, de quoi es-tu la plus fière avec ton activité freelance ?

C’est sans doute de ne pas avoir abandonné. J’ai persévéré malgré des moments très difficiles, il y a eu des larmes, des crises de panique, de l’anxiété. Mais, l’entrepreneuriat est un peu comme le roller derby, un sport de contact que je pratique à côté (d’où ma photo !). Tu as l’impression d’être incapable de surmonter la situation, d’être comme les autres filles sur le terrain qui se donnent à fond. Bref, tu es happé.e par le syndrome de l’imposteur.

Aujourd’hui, je suis contente d’avoir dépassé la plupart de mes problèmes, d’avoir trouvé de bons clients, de gagner suffisamment pour donner vie à mes projets, etc. Mon EURL était certes un échec, mais toute cette période m’a aussi apporté du bon.

Très fière d’avoir tenu bon !

Que penses-tu de la spécialisation en freelance, toi qui exerces dans deux domaines d’activité complémentaires ?

J’ai beaucoup entendu le discours sur la spécialisation en freelance, et j’ai essayé de le suivre. Effectivement, plus on est précis dans son positionnement et son offre, plus on est capable de cibler et trouver ses clients. Cela dit, je ne pense pas que ce soit une stratégie qu’il faut suivre à la lettre. Il faut surtout savoir s’adapter et pivoter quand ça ne marche pas.

De mon côté, j’ai certes deux casquettes différentes, mais je considère tout de même avoir un positionnement précis concernant ma clientèle. Mes clients, ce sont des entrepreneurs qui ne sont pas forcément des grands connaisseurs du web, mais qui ont de bons services à vendre et à valoriser. Et au fur et à mesure, de plus en plus de profils différents de clients viennent à moi aujourd’hui.

Mon activité de développeuse front et rédactrice freelance s’est beaucoup développé via le bouche-à-oreille. On m’a justement recommandée parce que j’avais cette double casquette et que je pouvais m’adapter aux besoins, tout en continuant de me former. Mes clients me font confiance pour gérer plusieurs aspects de leurs projets web, ils gagnent du temps et moi, je monte en compétences. Mais, je sais aussi décliner quand une demande client sort totalement de mes savoir-faire.

D’ailleurs, ça aurait été très bête de ne pas utiliser toutes mes connaissances en choisissant entre le développement ou la rédaction web, alors que les deux se marient très bien. Parfois, on ne fait appel à moi que pour l’un, et souvent pour les deux à la fois.

Pour terminer là-dessus, je dirais qu’on peut tout à fait travailler dans plusieurs domaines d’expertise en freelance, du moment que ça reste cohérent et pertinent pour les clients. C’est même un bon moyen de se démarquer sur un marché où la concurrence est rude.

Comment t’organises-tu en tant que freelance au quotidien ? As-tu une journée-type ?

Jusqu’à maintenant et avant de relancer vraiment mon activité freelance, j’étais plutôt freestyle. Je répartissais ma charge de travail sur le mois et j’avais pas mal de temps libre pour démarcher des prospects, faire la maintenance de sites web, suivre des formations, etc.

Aujourd’hui, je travaille pour mes clients 4 journées complètes par semaine, qui sont divisées entre de la rédaction et de l’intégration, de l’optimisation SEO, etc. Le vendredi est plutôt réservé à d’autres petites tâches, des rendez-vous clients, de la gestion courante, etc. Il va d’ailleurs falloir que je trouve un rééquilibrage de mon organisation dans les prochains mois, c’est l’un de mes objectifs.

Depuis quand utilises-tu Freebe et pourquoi ?

J’utilise Freebe depuis début 2023. C’est vraiment un bon outil à avoir en micro-entreprise. L’interface est très bien, j’adore voir la jauge de chiffre d’affaires monter, et mes clients apprécient les factures qui sont très claires. Bref, j’en suis très contente !

Un grand merci à Elise pour sa disponibilité et son témoignage sur sa vie de développeuse web et rédactrice freelance. Tu souhaites travailler avec elle ou suivre ses aventures ? Rendez-vous sur son site web ou son compte LinkedIn.

Article rédigé par l'auteur :
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F.A.Q Freelance - Résumé de l'article

💬 Qui est Elise Féty, développeuse web et rédactrice freelance ?

La team Freebe est allée interviewer Elise Féty, rédactrice web et développeuse front en freelance. Elle accompagne ses clients dans la création de leur site vitrine et dans la rédaction de leurs contenus optimisés pour le web (articles de blog, fiches produits…).

✍🏻 Quel est le rôle d’un rédacteur SEO en freelance ?

La rédaction SEO consiste à créer des contenus optimisés pour les moteurs de recherche, tout en respectant la charte éditoriale de la marque. Un ou une rédactrice web freelance peut travailler sur toutes sortes de contenus textuels pour ses clients : articles, fiches produits, livres blancs, etc.

🖥 Comment Freebe peut aider les développeurs et rédacteurs freelance ?

Freebe est un outil de gestion et de facturation destiné aux micro-entrepreneurs. Les développeurs web et rédacteurs SEO freelance peuvent s’en servir dans la gestion courante de leur auto-entreprise : devis, facture, suivi de trésorerie, livre des recettes, etc.

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